Ce samedi, on vous présente deux polars avec deux atmosphères différentes : La femme du monstre / Jacques EXPERT et La dame de Reykjavík / Ragnar JONASSON
Dans La dame de Reykjavík, Ragnar Jonasson délaisse l'inspecteur Ari Thor pour nous présenter Hulda, une inspectrice de 64 ans, poussée à la retraite anticipée. Pour ses derniers jours de travail, elle décide de se pencher sur une ancienne enquête qui lui semble bâclée. Il s'agit du supposé suicide d'une demandeuse d'asile Russe, une jeune femme qui, apparemment, ne manquera à personne et pour laquelle l'inspecteur en charge a fait peu de frais!
Malheureusement, Hulda n'a que très peu de temps pour mener à bien cette dernière enquête! Et ces quelques jours seront aussi pour elle l'occasion de faire le bilan, tant de sa vie professionnelle que privée!
Un roman rythmé, une fin inattendue, des paysages sauvages, mais aussi un roman social! On recommande!
"Quand elle a épousé le monstre, elle n’avait que vingt-deux ans. Elle admirait sa force, son charme, n’en revenait pas qu’il ait pu la choisir, elle qui n’était pas belle, que personne n’avait jamais remarquée. Quand la police est venue arrêter le monstre, le pays tout entier s’est soudain intéressé à elle, une femme de trente-huit ans, ordinaire. Mais, entre les deux, il y a seize années de vie de couple, seize années durant lesquelles elle a été une mère dévouée, une épouse loyale, une bonne voisine, une femme sans histoire qui ne pouvait pas se douter. A moins que..." (Résumé éditeur)
Difficile de donner un avis sur La femme du monstre, tant le monstre en question nous inspire vite du dégoût! En alternance avec des extraits de son procès, l'auteur nous livre le quotidien de celle qui est désormais surnommée "la femme du monstre"! Elle qui a vécu de nombreuses années auprès de cet homme si beau et qui, les bons jours, pouvait se montrer si charmant, n'a-t-elle vraiment rien vu venir? Est-elle, elle aussi, sa victime ou a-t-elle préféré fermer les yeux sur des indices pourtant évidents?
Une histoire dérangeante, une langue souvent "crue", mais un roman impossible à lâcher!
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